L e claquement de la toile d’un Dundee répondant aux gueulements des goélands, la masse assumée d’ un supertanker trouant la brume de sa trogne de prédateur à l'approche, Antifer, le gris marine d’un chasseur de mines bleuissant dans la rade de Brest sous les feux du couchant, tout est prétexte a s'émerveiller au contact de la mer et des bateaux  De part mes origines bretonnes, rien de ce qui touche au maritime ne laisse indifférent et je m'emploie depuis de longues années a traduire mes impressions par le biais des techniques de la peinture, mais aussi celles de l'estampe : l'eau forte et  l’aquatinte, sans oublier la lithographie et la sérigraphie.

Quand a la technique du monotype, qui est d’ailleurs  aussi d’un standard de voiliers, elle se pratique avec le matériel du graveur, mais sans graver la plaque qui est travaillée dans l’esprit et dans les gestes  de la peinture et imprimée dans la technique de l'estampe. Cependant, la plaque n'étant pas gravée, l’impression du motif sur le papier ne donne qu’un seul résultat exploitable, d’où son appellation de monotype.